Montagnes neuchâteloises : un service pluridisciplinaire clairement structuré
A l’heure actuelle, le Service d’Incendie et de Secours des Montagnes Neuchâteloises (SISMN) peut compter sur un effectif de 300 personnes, soit 60 professionnels, dix aspirants et étudiants en formation dans les domaines sapeur-pompier et ambulancier et 150 sapeurs-pompiers volontaires. Ces intervenants sont appuyés par environ 30 personnes constituant la section d’aide à la conduite au profit des sapeurs-pompiers neuchâtelois et les 70 membres du poste médical avancé.
Atteindre une unité
Entré en fonction le 1er septembre 2022, le Lieutenant-Colonel Grégory Duc, chef de service et commandant du SISMN, s’est attaché à retravailler les différentes fonctions de l’organigramme. «Au-delà de créer un lien direct avec les autorités politiques et de continuer à garantir la qualité des interventions aussi bien dans le domaine sapeur-pompier que dans le domaine ambulancier, l’idée de ce projet était d’atteindre une unité dans ce service pluridisciplinaire tout en respectant les spécificités des deux domaines concernés», explique le commandant.
Une structure claire
Désormais, le chef de service et commandant est entouré de cinq responsables de domaines (ambulances, qualité, ressources-logistique, technique et sapeur-pompier) ainsi que d’un responsable des sapeurs-pompiers volontaires.
Trois sections et un pool d’auxiliaires forment la structure professionnelle du SISMN.
Quant à la section d’aide à la conduite, elle peut être mobilisée aussi bien en faveur du SISMN que d’autres corps du canton (davantage de détails dans l’article qui lui est consacré).
Pour ce qui concerne les sapeurs-pompiers volontaires, ils sont répartis en quatre secteurs (Ville, Marais, Vallées et Doubs) formant des DPS de niveau 3 ou 4.
«Il est à noter que les sapeurs-pompiers volontaires, qui sont des gens du lieu, interviennent en collaboration avec le poste permanent, ce qui génère la complémentarité visée», précise encore Grégory Duc.
Poursuivre l’optimisation
Cette réorganisation, notamment avec la création d’un état-major de type horizontal, est désormais bien introduite et bien accueillie. Il s’agit maintenant de continuer à l’optimiser. «Grâce à ce projet, une vision commune n’a pas seulement été générée au niveau de la chaîne de commandement, mais elle est désormais également instaurée à tous les échelons de notre structure», se réjouit le Lieutenant-Colonel Duc, qui précise encore que la thématique de la formation et de la formation continue reste plus que jamais d’actualité au sein du SISMN.
